Régime de protection
La loi de 85 a consacré le principe de la protection du logiciel par le droit d’auteur.
La loi du 10/05/91 a transposé en droit français les principes de la directive européenne sur le sujet.
Par cette loi, le droit d’auteur applicable au logiciel est aménagé pour répondre aux exigences pratiques d’une création immatérielle qui présente également un bien utilitaire, voire une valeur économique.
L’œuvre est protégée durant le vie de l’auteur et 70 ans au-delà, 50 ans dans le cas de l’œuvre collective . Pour le créateur de matériel informatique, le brevet, les dessins et modèles, le savoir-faire… sont des protections cumulables éventuellement.
Le brevet semble être la protection la mieux adaptée au matériel informatique en tant qu’invention. La protection du logiciel par le droit des brevets ?
L’Administration semble envisager le dépôt éventuel.
Selon une directive de l’OEB, le programme d’ordinateur en tant que tel n’est pas susceptible d’être breveté mais si le logiciel revendiqué apporte une contribution de caractère technique à l’état de la technique, la brevetabilité ne devrait pas être mise en cause pour la simple raison qu’un programme d’ordinateur est impliqué dans sa mise en œuvre.
L’intérêt de la protection par le brevet est de bénéficier d’une protection couvrant les différentes étapes du logiciel. La question de la brevetabilité du logiciel fait actuellement l’objet de larges débats au sein de la Commission européenne.