Limites au démarchage téléphonique : le cas de l’assurance
Le 19 novembre 2019, le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) a adopté un avis relatif au démarchage téléphonique en assurance en réaction à des abus dans le secteur du démarchage téléphonique en assurance.
Le CCSF souhaite la fin de « la vente en un temps » la généralisation du consentement écrit.
En application de cet avis, qui vise les « appels à froid » de distributeurs vers des prospects, les bonnes pratiques visent les points suivants :
– si le prospect indique son absence d’intérêt pour l’offre qui lui est présentée, le distributeur n’insiste pas et ne le rappelle pas ;
– le recueil du consentement ne peut se faire en aucun cas lors de l’appel à froid ;
– le recueil du consentement doit être formulé par écrit ;
– la communication orale, par le prospect, d’un code qui lui aura été transmis par SMS ne vaut ni consentement ni signature ;
– si le prospect décide de convenir d’un rendez-vous téléphonique, il ne peut avoir lieu qu’après un délai de 24 h pour permettre au prospect de prendre connaissance des documents précontractuels.
Ces bonnes pratiques doivent être mises en œuvre au plus tard à la fin du 1er semestre 2020.
Le CCSF assurera le suivi et fera un bilan de ces nouvelles pratiques au plus tard un an après leur mise en application.
Il y a fort à parier que ces nouvelles pratiques aient un impact dans d’autres secteurs d’activités.